lundi 23 octobre 2017

Ne jamais laisser personne au bord du chemin.

Le rapport Piveteau remis en Juin 2014 et la mission Desaulle précisant les étapes et les modalités permettant la mise en œuvre progressive du  rapport « Zéro sans solutions » donnent un nouveau cadre, une nouvelle dynamique, à l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Concrètement la loi de santé préconise une réponse accompagnée pour tous (RAPT).  Il n’est plus possible que des situations restent sans solutions quand il y a obligation de soins.  Grâce à des appels à projets de l’ARS pour constituer des PCPE (pôle de compétence de prestation externalisé), Des PAG (plan d’accompagnement global) et GOS (groupement opérationnel de synthèse) doivent voir le jour pour offrir des réponses et des solutions de substitution. Le PCPE est une ressource complémentaire qui intervient dans une logique de subsidiarité.  Il associe les usagers à l’élaboration de leur projet et constitue un réseau de partenaires tout en favorisant la co-construction et la responsabilité entre les partenaires. Dans ce dispositif, la place de la personne est prise en compte.  L’usager ou son représentant sont associés à la définition de leur projet d’accompagnement personnalisé.

La Mutuelle La Mayotte, en partenariat avec l’HEVEA a répondu à un appel à projet de PCPE et a été retenue pour créer une structure expérimentale de ce type au sein du Val d’Oise.  L’objectif est de collaborer avec des associations et des petites structures existantes pour proposer un projet annuel avant de parvenir à l’orientation cible faisant défaut. Le projet est, en collaboration avec un maximum d’établissements médicosociaux du Val d’Oise, le secteur sanitaire, libéral et social d’accompagner les situations complexes et sans réponse afin de trouver et de coordonner des interventions adaptées aux besoins individuels de ses usagers restant sans solutions adaptées, ou en risque de rupture de parcours.

L’équipe du Pôle sera composée d’une infirmière, d’un éducateur, d’un psychologue et d’une assistante sociale pouvant intervenir à domicile ou proposer de recevoir les personnes au sein des établissements les plus à même de remplir cette mission.  Le budget alloué est de  400000 euros par an et devrait  concerner une cinquantaine de personnes.
© Le blog de la Mayotte
Maira Gall